Auteur d’une musique électronique qui peut autant se danser dans l’obscurité d’un club qu’être écoutée sur une plage ensoleillée, Birrd propose une musique aux harmonies cosmiques, où des enregistrements de sons de la vie de tous les jours sont triturés,
décomposés et réassemblés autour d’amples et puissants synthétiseurs pour faire naître une version toute personnelle de la musique des machines : profondément mélodique.
Stefan Vogel, alias Birrd, 32 ans, qui, à la faveur d’un confinement qui aura changé la vie de beaucoup, en a profité pour se consacrer à sa passion : une musique électronique mélodique, à la fois planante, rêveuse et dansante, évoquant de vastes paysages où le vent s’engouffre tantôt au creux d’une crique corse, tantôt entre des gratte-ciels new-yorkais. Autant de lieux et de grands espaces dont le franco-italo-américain s’est imprégné.
À la suite de son premier EP Alba, sorti en 2022, qui a conquis le public notamment avec le titre Void Loop, Birrd fait son entrée sur scène aux Transmusicales de Rennes en 2023. Un projet musical qui attire l’attention du Louvre qui l’invite à composer des morceaux inspirées par six chef-d’oeuvres du musée puis d’en créer une performance une fois par mois sous la forme d’une visite guidée. Cette collaboration d’un an avec le musée du Louvre donne lieu à la sortie de l’EP Nocturne Insolite au Louvre en juin 2023. Stefan enchaîne depuis des dates en solo et certains lives aux côtés d’artistes comme NTO, Fakear, Mezerg, French 79. Pour son troisième EP, sorti début 2024, c’est l’eau et les océans qui servent d’inspiration à sa composition.
Birrd a le voyage dans le sang. Mais l’oiseau (Vogel en allemand) n’était pas forcément prédestiné à cette techno qui émeut tout en gardant son énergie. Enfant, il apprend le piano. Adolescent, c’est le blues qui le porte, d’abord à la guitare, puis aux claviers.
C’est ensuite que Stefan se lance dans la MAO; la musique assistée par ordinateur. Un enfant qu’on lâche dans un magasin de jouets. Il explore tout, veut tout comprendre, se rend compte de la difficulté à composer sur machines, à faire simple et à faire beau. Il s’imagine d’abord que de la musique électronique doit forcément être brutale pour
exister, qu’il faut taper fort pour que les gens sautent dans la fosse. Mais d’année en année, l’expédition continue. Chez Pink Floyd, qu’il a toujours aimé pour ses guitares, il s’attache maintenant à l’ambiance derrière les solos : les nappes, les textures. S’imprègne de la patte de NTO, Worakls, Weval, des synthés de Rodriguez Jr, de la mélancolie noire
de Stephan Bodzin. C’est de cette plongée dans le terrier électro que naît Birrd. Dans son studio, il invente ses propres sonorités quand il n’est pas en train d’enregistrer des bruits de nature, de villes, de vélos, de galets, triturant ensuite les samples jusqu’à les rendre quasi méconnaissables, les alliant avec des synthétiseurs cosmiques et des textures abstraites jusqu’à donner une musique aux multiples strates qui se dévoilent progressivement à chaque nouvelle écoute.
Birrd sera sur la scène du Festival Le Parc aux Etoiles le vendredi 6 juin 2025 !
